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SENATOR SMITH: Were you permitted to go on up to the top deck without any interference?
MR. BUCKLEY: Yes, sir. They tried to keep us down at first on our steerage deck. They did not want us to go up to the first-class place at all.
SENATOR SMITH: Who tried to do that?
MR. BUCKLEY: I can not say who they were. I think they were sailors.
SENATOR SMITH: What happened then? Did the steerage passengers try to get out?
MR. BUCKLEY: Yes; they did. There was one steerage passenger there, and he was getting up the steps, and just as he was going in a little gate a fellow came along and chucked him down; threw him down into the steerage place. This fellow got excited, and he ran after him, and he could not find him. He got up over the little gate. He did not find him.
SENATOR SMITH: What gate do you mean?
MR. BUCKLEY: A little gate just at the top of the stairs going up into the first-class deck.
SENATOR SMITH: There was a gate between the steerage and the first-class deck?
MR. BUCKLEY: Yes. The first-class deck was higher up than the steerage deck, and there were some steps leading an to it; 9 or 10 steps, and a gate just at the top of the steps.
SENATOR SMITH: Was the gate locked?
MR. BUCKLEY: It was not locked at the time we made the attempt to get up there, but the sailor, or whoever he was, locked it. So that this fellow that went up after him broke the lock on it and he went after the fellow that threw him down. He said if he could get hold of him he would throw him into the ocean.
SENATOR SMITH: Did these passengers in the steerage have any opportunity at all of getting out?
MR. BUCKLEY: Yes; they had.
SENATOR SMITH: What opportunity did they have?
MR. BUCKLEY: I think they had as much chance as the first and second class passengers.
SENATOR SMITH: After this gate was broken?
MR. BUCKLEY: Yes; because they were all mixed. All the steerage passengers went up on the first-class deck at this time, when the gate was broken. They all got up there. They could not keep them down.

 LE SÉNATEUR SMITH : Avez-vous été autorisé à monter sur le pont supérieur sans aucune ingérence?
M. BUCKLEY : Oui, monsieur. Ils ont d’abord essayé de nous maintenir en bas dans l’entrepont. Ils ne voulaient pas du tout que nous allions dans la partie 1ère classe.
LE SÉNATEUR SMITH : Qui a essayé de le faire?
M. BUCKLEY : Je ne peux pas dire qui ils étaient. Je pense qu’ils étaient marins.
LE SÉNATEUR SMITH : Que s’est-il passé ensuite? Les passagers de 3ème classe ont-ils essayé de sortir?
M. BUCKLEY : Oui, ils l’ont fait. Il y avait là un passager de 3ème classe qui montait les marches, et juste au moment où il entrait par une petite porte, un homme est arrivé et l’a jeté par terre; il l’a jeté dans l’entrepont. Cet homme s’excita, et il courut après lui, mais ne put le trouver. Il passa par-dessus la petite porte. Il ne le trouva pas.
LE SÉNATEUR SMITH : De quelle porte parlez-vous?
M. BUCKLEY : Une petite barrière en haut de l’escalier qui monte sur le pont de première classe.
LE SÉNATEUR SMITH : Il y avait une barrière entre l’entrepont et le pont de première classe?
M. BUCKLEY : Oui. Le pont de première classe était plus haut que l’entrepont, et il y avait des marches menant à un pont; 9 ou 10 marches, et une barrière juste au sommet des marches.
LE SÉNATEUR SMITH : La porte était-elle fermée?
M. BUCKLEY : Elle n’était pas verrouillée au moment où nous avons tenté de monter là-haut, mais le marin, ou qui que ce soit d’autre, l’a verrouillée. Alors ce type qui est monté après lui, a cassé la serrure et il a couru après le gars qui l’a jeté par terre. Il a dit que s’il pouvait l’attraper, il le jetterait dans l’océan.
LE SÉNATEUR SMITH : Est-ce que ces passagers de l’entrepont ont eu la possibilité de sortir?
M. BUCKLEY : Oui, ils l’ont eu.
LE SÉNATEUR SMITH : Quelle occasion ont-ils eue?
M. BUCKLEY : Je pense qu’ils ont eu autant de chance que les passagers de première et de deuxième classe.
LE SÉNATEUR SMITH : Après que cette porte ait été brisée?
MR. BUCKLEY : Oui, parce qu’ils étaient tous mélangés. Tous les passagers de 3ème classe sont montés sur le pont de première classe à ce moment-là, quand la barrière a été brisée. Ils sont tous arrivés là-haut. Ils ne pouvaient pas les retenir.
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